L'opus spicatum, sur les murs des églises anciennes __________ L'utilisation de l'opus spicatum est très ancienne. On nomme aussi cette appareil "arêtes de poisson". Utilisé depuis les carolingiens, il date, plus ou moins précisément dans la Manche, les églises rurales du Xème ou du XIème siècle. Mais cette technique a été utilisée dans notre département jusqu'au XIIème. L'aspect diffère selon la géologie de la région : plaques de shiste vert très serrées et fines à la Mancelière sur Vire blocs de shistes épais et espacés à Saint-Martin le Vieux ou Le Tanu. Leur disposition peut-être plus ou moins régulière selon de savoir-faire des artisans de l'époque. Ou leur sens de l'esthétique! On les remarque plus souvent à la base des murs quand ces derniers ont été repris.Il sont parfois noyés dans un nouvel appareil et certains pans de murs peuvent en garder de grandes traces. Mais il faut quelquefois être attentif pour déceler leur présence sous une couche d'enduit grossier. Cette technique n'a pas été réservée aux seules églises. Elle a été aussi utilisée dans l'architecture castrale normande (
donjon d'Avranches
). __________ Sur le Web :
Le donjon d'Avranches
Christopher Long __________ Eglises qui gardent des traces d'opus spicatum :
Angey
I
La Godefroy
I La Mancellière sur Vire Notre-dame de Cenilly I Le Tanu I
Quesney
I Saint-Jean de la Haize I
Saint-Jean le Thomas
I
Saint-Léonard-de-Vains
I
Saint-Martin le Vieux
I
Savigny
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