Pourquoi tant d'églises reconstruites? Mis à part les ravages causés au long des siècles par les conflits, les troubles ou les épidémies, la technique de couverture des églises et clochers augurait mal d'une bonne protection de ces bâtiments. Lorsque dans les années 1810,
Charles de Gerville note qu'un clocher est recouvert d'ardoises, il indique que ce fait est remarquable pour une église rurale. En effet, il était d'usage de couvrir les édifices de chaume ou d'essentes. L'ardoise nécessitait des ouvriers formés et des outils spécifiques que tous les couvreurs locaux n'avaient pas. On peut considérer qu'il a fallu attendre les années 1850 pour que la majeur partie des églises portent des toits d'ardoises. Cela explique aussi, la facilité de ces toitures à s'enflammer lors de troubles, de chute de foudre ou à se dégrader beaucoup plus facilement. Essentes ou bardeaux de bois (châtaigner ou chêne souvent). Plaques de bois taillées, plus ou moins travaillées, servant à recouvrir les toits. Moins utilisé que le chaume, elles ont servi à recouvrir certaines églises ou clochers de la Manche ( flèche de Tessy/Vire, église de Chevry, Chérencé le Roussel, la Croix-Avranchin...). On peut encore en observer, le long du chemin de ronde sur certaines toitures du Mont-Saint-Michel. __________ Photos et dessins © Claude Rayon www.eglisesdelamanche.com Tous droits réservés. Contacter le site
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